Privilégier l'allaitement maternel chaque fois que cela est possible.

La tétée dite orthostatique au sein est conseillée, par le P. ROBIN,



en cas d'hypodéveloppement mandibulaire : le nourisson debout devra faire un certain effort pour prendre le sein ce qui l'obligera à propulser la mandibule.
C'est un fait une myothérapie.

 

***

ÉPIDÉMIOLOGIE

Une étude, menée sur 150 000 femmes dans trente pays, constate que les femmes qui donnent le sein longtemps ont moins de risque de tumeurs mammaires L'allaitement préviendrait le cancer du sein.
On s'en doutait déjà depuis plusieurs années mais cette fois c'est démontré, statistiques à l'appui. L'allaitement maternel, à condition d'être suffisamment prolongé, protège du cancer du sein. Un mal qui se répand presque comme une traînée de poudre dans les pays industrialisés - 12 femmes sur 100 risquent d'y être confrontées durant leur existence - contrairement aux pays en voie de développement où les cas restent beaucoup plus discrets. Une telle étude incitera peut-être un peu plus les médecins et les pouvoirs publics à mettre l'accent sur les bienfaits de l'allaitement maternel.

.....

Rappelons que lait maternel est naturellement parfaitement adapté aux besoins du nourrisson tout au long de son développement. Ainsi le colostrum, le lait des toutes premières heures, fournit un taux élevé d'anticorps qui vont le protéger contre de nombreuses infections. Les enfants nourris au sein auront aussi moins de diarrhées, moins de troubles intestinaux, d'otites, d'asthme et de diabète infantile, comme l'ont montré de nombreuses études. Sans oublier, à en croire certaines autres, qu'il les rendrait aussi plus intelligents...

Catherine Petitnicolas
{in Le Figaro - 20 juillet 2002}

The Lancet du 20 juillet 2002.

 

 

 

 

 

 

 

 

Maroc - 1054
Espagne - 2501
France - 2028

 

 

 

 

 

 

Pologne - 1137
Centrafricaine - 219
Zambie - 437

 

 

 

 

 

 

Afghanistan - 1230
Brésil - 1738

 

 

 

 

Nicaragua - 1187
Laos - 675

 

 

 

 

 

 

Mayotte - 98
Soudan
Indonésie - 814

 

 

 

 

 

 

Iran - 2586
Mexique - 1532

Pakistan - n° 657

 

 

 

 

Luxembourg - 2003 - n° 1564
Semaine mondiale de
l'Allaitement.
Egypte
1971 - n° 864
Ethiopie
1986 - n° 1171

 

 

Rwanda - 1982 - n° ...
Le lait

Etats-Unis

Croix-Rouge
1881 - 1981

 

L'utilisation du biberon provoque à long terme des caries dentaires chez le bébé et ce tant par sa forme que par le contenu trop sucré. Ces caries de développent dans la plupart des cas au niveau des dents du bloc incisif inférieur, mais peuvent également s'étendre au maxillaire et aux dents postérieures.
Ces conditions posent un difficile problème de traitement, car les caries sont assez délabrantes et nécessitent des restaurations complexes et importantes.

Il ne s'agit pas d'une nouvelle découverte, car il est bien décrit depuis 1960, mais déjà dès les années 1920 un certain nombre de cas avaient été repris dans le littérature.
Cependant ces rapports attribuaient la carie à la nourriture artificielle par le biberon plutôt que par le sein.
Néanmoins, l'usage adéquat du biberon a permis de sauver beaucoup d'enfants dans le monde.

Vérifiez régulièrement l'état des dents de votre enfant et, en cas de doute, consultez un professionnel de la santé dentaire.

 

 

Conseils de l'UFSBD
(Union Française pour la Santé Bucco-Dentaire)

 

Brossez les dents de bébé une fois par jour avec une petite brosse à dents ou une serviette humide.

 

Evitez de donner le biberon à l'enfant à toute heure de la journée ou de le lui laisser pendant la nuit.

 

Si votre enfant a l'habitude d'aller se coucher avec son biberon, remplacez graduellement la lait ou autres liquides par de l'eau.
S'il réagit négativement, présentez-lui son jouet favori.

 

Ne trempez pas les tétines dans dusucre, du miel, du sirop ou d'autres substances sucrées.

 

Brossez les dents de bébé une fois par jour avec une petite brosse à dents ou une serviettes humide.

 

Vérifiez régulièrement l'état des dents de votre enfant et, en cas de doute, consultez un professionnel de la santé dentaire.

 

La mort subite du nourrisson (MSN) :

Tétine? Pas tétine?

Là aussi les arguments manquent pour trancher.
Sur le plan statistique, il semble qu'il s'agisse d'un élément protecteur.
Physiologiquement parlant cela se tient également parce que la tétine diminue le seuil d' éveil.
Mais des conséquences moins heureuses concernant la dentition et les infections contrebalancent quelque peu cet optimisme.

 

Liens :

La presse :

in http://www.jim.fr

Vous pouvez lire sur un thème proche :

"L’allaitement maternel diminuerait le risque d’athérome à l’adolescence et à l’âge adulte"

01 septembre 2004

De nombreuses études ont rapporté une association entre l’allaitement maternel et la survenue de facteurs de risque cardiovasculaire à l’âge adulte. La relation avec les complications du même ordre n’a fait l’objet que de deux études.

La Nurses’Health Study est une étude longitudinale dans laquelle ont été incluses initialement 87 252 infirmières, nées entre 1921 et 1946. En 1992, des informations sur les modalités de l’alimentation pendant l’enfance ont été obtenues. Au cours des 8 années du suivi, dans le groupe caractérisé par l’absence d’allaitement maternel, 1 099 cas de maladie coronaire et 940 accidents vasculaires cérébraux (AVC) ont été enregistrés. La comparaison intergroupe révèle que l’allaitement maternel s’associe à une faible diminution du risque de complications cardiovasculaires, le risque relatif (RR) correspondant étant en effet de 0,92 (IC 95 %, 0,80-1,05) pour la maladie coronaire et de 0,91 (IC, 0,79-1,05) pour les AVC, ceci après ajustement selon l’âge, le poids à la naissance et le tabagisme. Ces résultats n’ont pas été modifiés par l’inclusion de l’index de masse corporelle dans l’analyse multivariée. Une analyse par sous-groupes a montré qu’avec l’allaitement maternel, le RR d’AVC d’origine ischémique était de 0,86 (IC, 0,70-1,07), alors qu’il était de 1,01 pour les AVC hémorragiques (IC, 0,70-1,46).

Ces données suggèrent que l’allaitement maternel est associé à une faible diminution du risque de complications cardiovasculaires d’origine ischémique à l’âge adulte. L’effet est cependant trop modeste pour autoriser toute certitude.

Dr Philippe Tellier


Rich-Edwards JW et coll. : “Breastfeeding during infancy and the risk of cardiovascular disease in adulthood.” Epidemiology 2004; 15: 550-556.

 


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